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29 avril 2007

CR du trail de Cheptainville

                       Compte rendu du trail de Cheptainville 2007                    
                  

Il est 5h45 du matin quand mon réveil sonne.
J’ai mis le réveil à sonner si tôt pour pouvoir faire le plein de glucide en mangeant des nouilles chinoises.
Je sais que c’est une petite distance, mais il ne faut pas changer ses habitudes. Et puis j’aime bien me lever longtemps avant la course pour être bien réveillé au départ de celle-ci.

Lorsque je sors de chez moi à 6h40 pour prendre le train, le thermomètre affiche déjà 18° à l’extérieur. C’est vrai que depuis le 1er avril, il n’a pas plu sur la région, et que les températures sont dignes d’un mois d’août.

J’arrive à 7h15 à la gare où l’on doit me récupérer en voiture pour aller à Cheptainville dans le sud du 91. Quand RTTH arrive au volant, c’est en compagnie de Tess dont je vais enfin pouvoir faire la connaissance.
Ce qui se fera durant le trajet de l’aller, ou nous bavarderons tranquillement, avant de se moquer bêtement de la soirée « Country » de Cheptainville affiché à l’entrée du village. C’est vrai que je trouve déjà que « Cheptainville » sonne comme un village d’indien, alors en plus une soirée « country », j’aimerais connaître l’histoire de la ville.

Après nous être garé dans le village, nous nous dirigeons vers le stade en traversant le village typique avec ses maisons et son église. Un beau petit village, pourtant si proche de Paris.

Lorsque nous arrivons sur le stade, c’est pile au moment des 5 dernières minutes avant le départ du 54km. Le temps de prendre la photo et de me dire qu’ils partent avant nous, mais arriveront aussi après nous. Et de constater qu’il n’y a pas beaucoup de monde. Est ce l’effet du long week-end du 1er mai ??



Puis je rentre dans le stade en compagnie de RTTH et Tess pour nous changer. Il n’y a qu’une grande salle et les vestiaires sont collectifs en somme.Je vais payer mon dossard (ouf il reste de la place) et me change rapidement, avant de prendre un café pour Tess et moi, offert par l’organisateur.
RTTH ne veux rien prendre, et prépare ses gels énergétiques qu’il va emmener avec lui pour la distance que nous courrons, soit la 27km.

Puis arrive Tatt’s, que je n’avais pas revu depuis les 15km de Charenton. Il a l’air un peu fatigué de sa soirée. Le temps de parler, de lui demander s’il a vu Agnès, et il nous faut nous dépêcher pour aller sur la ligne de départ.

Agnès arrive peu avant le départ nous prends en photos RTTH et moi. Agnès, Tess et Tatt’s prendront le départ suivant pour la 12km.
Le temps de demander à Agnès qu’elle me fasse un podium parce que je sais qu’elle peut le faire malgré c’est trois sortie d’entraînement de la veille, et c’est partis.

Je démarre au quart de tour, accrochant les 4 premiers avec RTTH devant moi. Ce n’est pas dans mes habitudes, d’autant plus que je sais que je ne tiendrai pas longtemps avec le groupe de tête, mais j’ai envies d’essayer. Le départ passe par un peu de route en ville avant de longer les champs qui montent vers la forêt.

Et petit à petit je me fais distancer par le groupe de tête. J’ai chaud sous le soleil, je transpire énormément (il faut dire que je suis en manche longue, et collant long), et je me fais rattraper et ensuite dépasser par ceux de l’arrière.
Mais j’ai encore la force et surtout la bêtise de ne pas ralentir.
Terrible erreur que je paye très cher au 4km après l’entrée en forêt.
On est pourtant à l’ombre, mais je me mets à marcher en me maudissant d’être partis trop vite, de ne pas avoir sur gérer ma dernière semaine de préparation.
J’avale de grande gorgée d’eau, en sachant qu’il faut que j’utilise celle ci avec parcimonie, car nous sommes en autonomie totale, et vu le soleil éclatant.

Je repars en trottinant sachant que j’ai du passer à la 25e position depuis peu, j’imagine que RTTH a su mieux gérer que moi, et doit être 1km devant moi.
Puis le reste de la course va se passer plus au moins bien. La première partie du parcours et assez diversifier et se passe en forêt.
Lorsque enfin je débouche sur cette fameuse carrière de sable dont tout le monde m’a parlé, j’hallucine. Ça descend, avant de remonter à l’aide d’une corde, pour redescendre ensuite et remonter sans corde.
Inutile de dire que la sortie de ce trou de sable se fait au ralenti, c’est-à-dire en marchant, buvant et en évitant de trop s’enfoncer dans le sable.



Arriver en haut, je cours quelques mètres afin de trouver un endroit ou me déchausser pour vider le sable de mes chaussures.
Je suis assis à vider mes runnings quand j’aperçois un chien, s’ébattre dans une flaque d’eau à la recherche de fraîcheur.
L’eau ne serait pas si dégoûtante, que je lui emboîterai le pas immédiatement.

Puis je me relève, mais sans trop de conviction, juste avec l’envie d’en terminer, pourtant je sais qu’il reste encore plus de 10km.

J’arrive sur une grande allée et décide de marcher de nouveau afin de reprendre mon souffle, boire et manger quelques raisins secs que j’ai emportés avec moi.
Puis je repars de nouveau ainsi de suite. Je fais la méthode Cyrano (Méthode de centbornard qui consiste à alterner marche et CAP sur un 100km), sauf que la je suis sur un 27km, et que ma tête ne veut plus suivre.
Mais j’arrive toujours à trouver une petite impulsion pour repartir un petit peu.

Arrive un moment qui va me détendre, il s’agit d’une descente étroite sur 2km environ, je me dis que cela va me faire récupérer et que ça ne peut m’être que profitable.
En effet j’en dépasse certain et c’est grisant de descendre sans difficulté.
Cela débouche le long d’une voie ferrer en plein soleil et sur du bitume, l’espoir et l’envie s’envolent de nouveau.
Puis je vais continuer jusqu’au 20km à alterner marche et course n’hésitant pas non plus à frapper à une maison pour avoir de l’eau.
Je remercie d’ailleurs cet habitant qui m’a encouragé et rempli mon camelbag très volontiers avant de me prévenir du raidillon qui m’attendait.

Au 21e Km je sors de la forêt et me retrouve sur les champs, je me remets à marcher, et la sa va durer un bon moment, j’avale une pâte d’amande, bois de l’eau, mais la tête ne veut rien savoir. Il fait trop chaud, je ne suis pas habitué à courir sous des chaleurs comme celle-ci.

Puis je replonge dans la forêt par une belle descente, qui me permet de relancer la machine et de réduire la distance de ce qu’il me semble être l’avant-dernier coureur.
Sa me fou un coup supplémentaire au morale, de me dire qu’il n’y a peu être plus personne derrière moi. Nous ferons 2 kilomètres ensemble en marchant puis trottant, et à nous parler.
Puis après un long passage d’ornières, qui casse le peu de jambes qu’il me reste je me remets à courir sur les 2 derniers kilomètres


Je rattrape un groupe que j’aperçois par moments et au passage lance « Allez Isa », car j’entends ses coéquipiers l’encourager de la sorte depuis une bonne heure déjà, puis je passe devant une table pliante poser à l’entrée du village devant une maison, où sont posés des bouteilles d’eau plate, gazeuse et du coca.
Une jeune fille m’encourage à me servir c’est gratuit. Je prends un verre de coca, Isa et son groupe arrive et ils se servent, et nous repartons ensemble essayant de parcourir le dernier kilomètre avec ce qu’il nous reste.
Lorsque j’aperçois la ligne d’arrivée c’est sous une huée d’encouragement du public et de mes copains et pour ne pas les décevoir je me jette littéralement en avant afin de terminer par un petit sprint.

Je vais les voir et embrasse les filles, serre la main des garçons, j’en ai bavé pour la première fois sur un trail, mais je suis content d’avoir tenu bon les 23km restant du parcours ou je m’étais dit, j’en ai marre, fait trop chaud.

Nous discutons de notre course, du paysage, des difficultés, du bonheur de l’avoir fait etc. tout en attendant la remise des trophées.

Et vous devinez quoi ? Ma championne préférée, Agnès prend la 3e place. Je suis content, d’autant qu’elle m’a dit que c’était par ce que je lui ai demandé

Je la reverrai monter une seconde fois et avec Tess cette fois ci. Une bonne surprise pour Tess. Ce sera cette fois si pour la remise par catégorie.

Bravo les filles.

Puis il est temps de repartir, de rentrer chez soi se reposer et de manger un peu.

Merci à tous pour cette journée. RTTH, Tess, Tatt’s pour leur bonne humeur et surtout Agnès pour sa fraîcheur et sa gentillesse de me donner des conseils.

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