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Tout commence au cours de l’année 2007 quand j’apprends l’existence
de la « grande course des templiers ». Une course unique qui est
aussi le but de beaucoup de trailers. Une course dite difficile et qui peut se
comparer à la recherche du saint Graal.
Je décide donc de m’inscrire à cette course mythique.
Aujourd‘hui je n’ai qu’un seul mot pour définir la
course : EMOTIONS
Tout d’abord une chose qui me semble importante avant de
commencer mon récit :
MERCI AUX SPECTATEURS RASSEMBLES LE LONG DU PARCOURS AVEC
LEURS ENCOURAGEMENT CHALEUREUX ET CE DEPUIS 5h30 DU MATIN
MERCI AUX BENEVOLES AVEC LEUR MOTS GENTILS ET LEURS SOURIRES
QUI NOUS ONT PREPARER DE SUPERBES BUFFETS AUX RAVITOS
MERCI A GILLES BERTRAND ET YVES-MARIE QUEMENR POUR ETRE ACCESSIBLE
ET AVOIR PRIS LE TEMPS DE DISCUTER AVEC MOI
MERCI AUX KIKOUREURS PRESENTS AVEC QUI J’AI PARTAGER UN
SUPER MOMENT ET QUI AURA RENDU CE WEEK-END ENCORE PLUS MAGIQUE
MERCI A TOUS QUI DE PROCHE OU DE LOIN ONT PARTICIPE
Arrivé à la gare de Montpellier, je dois attendre 1h le bus
avant de pouvoir monter dedans charger comme un mulet avec mon sac à dos, mon
sac à flotte porté en ventral et ma tente à la main.
Le bus me déposera 2h30 (environ) plus tard à la Cavalerie
ou je terminerai les 14km en stop. D’ailleurs merci aux couples qui m’ont pris
après ½ de marche pour me déposer au pied du camping.
Quand je rentre dans le camping celui-ci est désert. Les mobiles
homes sont fermés. Des feuilles mortes jonchent le terrain. L’accueil est vide.
Je commence à me poser des questions tout en avançant dans
le camping, lorsque j’aperçois un couple en Combi WW. Ce sont des anglais et il
me confirme que nous sommes que tout les 3 dans le camping. Je plante ma tente
tout de même et retourne à l’accueil pour m’apercevoir d’un petit mot
« Installez-vous je passerai à partir de 19h vous voir »
J’attends donc le passage du gérant et décide ensuite
d’aller en centre ville ou il semble que les cafés seront ouvert à pas d’heure
(Les templiers oblige)
Effectivement à 20h il y 3 café sur la place principale qui
sont ouverts. J’opte pour « Le Grand Café » au style vieillot mais
qui me semble plus sympa que la buvette ou un autre qui me rappelle trop les
cafés branchés de Paris.
Et la je vais faire la connaissance des patrons qui sont des
gens supers accueillants, chaleureux et avec qui je passerai un bon moment tout
le long de mon séjour à Nant.
Ce soir la je fais la connaissance de Yves-Marie Quemener au
hasard d’une discussion (faut dire que nous ne sommes pas nombreux dans le
café. Je lui dis que c’est un honneur pour certaine Kikourou de poser avec lui
et que moi aussi je veux ma photo avec lui.
En sommes ont déconne alors qu’on se connaît même pas. Je
lui dis que je passerai le voir le lendemain matin afin de faire une photo
ensemble avant de rentrer sous ma tente.
Ce soir là, il pleuvra toute la nuit et fera super froid, malgré
les deux duvets que j’ai apporté.
Vendre 26 octobre 2007 :
Réveil très tôt. Il a plus toute la nuit et sa continue. Pas
envies de sortir mon réchaud, je vais donc directement en ville « Au Grand
Café » avec un arrêt à la boulangerie pour me prendre un double café.
Encore un superbe accueil de la part des patron, qui n’hésitent
pas à me proposer de dormir dans du dur « Gratuitement » au cas ou il
ferai vraiment trop froid. On deconne ensemble tout en se réveillant doucement.
Puis Gilles Bertrand arrivera et nous ferons la connaissance. Nous discuterons
de la course, de son téléphone portable qui vient de se casser et surtout de la
façon de faire un vrai café « Ristretto » comme seul les italiens
savent le faire. J’en profite pour le remercier de sa magnifique course du
« Viaduc de Millau » et de son organisation (c’est le patron tout de
même).
Puis ensuite je vais faire un tour à l’office de tourisme
pour voir l’exposition de Yves-Marie Quemener et aussi pour retrouver ce qui
est à mes yeux le Yann Arthus-Bertrant de la photo des Ultras.
Je le retrouverai tout sourire de me recevoir et de discuter
avec moi de sa passion (le pourquoi du comment) avant de prendre LA photo
ensemble.
Puis il doit repartir pour baliser une course.
De mon coté la pluie s’étant enfin calmé et l’heure du
déjeuner étant proche, je retourne au camping pour me faire des pâtes au
réchaud.
Puis en début d’après midi, je vais chercher mon dossard
avant de récupérer RTTH qui vient d’arriver en train à Millau puis à louer une
voiture pour venir à Nant.
Ensemble nous retournerons aux stands des courses, afin de
faire du lèches vitrine de prospectus, de discuter avec les organisateurs de
course qui nous font rêver et bien sur de retrouver MIC31 sur son stand.
Nous retrouverons aussi Y-M Quemener qui discutera avec
RTTH, les responsables de Mondeville91 et de la Mauritanienne avec qui je
discuterai d’Agnès. Et aussi ou je rencontrerai Sébastien Lefebvre le lendemain
et qui me dispensera quelques précieux conseils avant que je ne lui propose de
venir chercher le podium sur le long de L’O’rigole. Puis ce sera le stand de
Mic31 ou nous partagerons un bon moment avec lui qui se terminera par un
gueuleton « Au Grand Café » dans la soirée.
Enfin nous rentrons nous coucher sous nos tentes. Où il fait
toujours froid et humide.
Samedi 27 octobre 2007
Réveil encore bien matinal, mais la sensation d’avoir super
bien dormis. La journée sera consacrée à rencontrer les kikoureurs, à encourager Mic31 qui court la
« Puma Trail » dans le cadre du chalenge des trails du sud-ouest., à
discuter entre nous.
MIC31 et CORTO pour son après son arrivée sur la Puma Trail.
J’en profiterai pour apercevoir Karine Herry avec ses
enfants et son mari. Bien sur elle ne court pas, mais fait acte de présence
dans son collant Green Magma c’est chaussure et con coupe vent Lafuma.
Puis le soir nous irons manger à la pasta party entre
Kikoureurs joyeux d’être là et de participer à quelque chose d’énorme. Ce sera
soirée déconne avant de prendre une tisane et de rentrer me coucher à 20h30.
BENOS et CORTO
Dimanche 28 octobre 2007
Réveil à 2h30 du matin. J’ai changé l’heure de mon réveil
la veille, mais il a lui aussi rechangé l’heure tout seul. Bon pas grave, je
m’habille et vais au « Grand Café » vers 3h qui je sais est ouvert
toute la nuit. Je passe par l’arrière de la boulangerie pour le petit déjeuner
et m’installe au comptoir du café. Il y a déjà du monde, surtout des bénévoles
mais aussi quelques coureurs qui prennent un petit déjeuner complet. Puis vers 5h quelques kikoureurs me rejoignent et on sort
dehors faire une dernière photo de groupe avant de se diriger tranquillement
vers le départ.
5h25 Gilles Bertrand nous encourage, nous parle de l’Afrique
et de la folie des hommes puis, c’est le coup de fusil avec les fumigènes qui
rentrent en action.
La marée humaine se met en mouvement et nous nous élancerons
enfin sur la grande course des templiers.
Il fait froid et humide, il y a beaucoup de brouillard. A la
sortie de la ville, un vieux papy nous joue de l’accordéon dans un abris bus.
Merci a lui, et d’ailleurs nous lui ferons tous une Holla au passage.
Au bout de 2km sa commence à monter en zigzag ce qui est
très beau à voir. En effet toutes les frontales devant et derrière qui sont en
mouvement font pensé à un serpent d’argent qui brille de mille feux.
Très rapidement nous quittons le bitume pour nous enfoncer
dans le Larzac par les chemins.
Tout de suite le ton est donné. Ca grimpe et c’est assez
technique pour la pose du pied. De gros cailloux parsèment le chemin et avec
l’humidité c’est très glissant.
Nous continuons notre ascension avec le levé du jour. Nous
passons par des tunnels d’anciennes voies ferrées, ou nos pas raisonnent comme
les tambours de la guerre.
Puis je croise une personne courbée sur son sac à dos qui
est au sol. Il a un bonnet Kikourou, je passe le voir c’est Akhunamatata avec
qui je ferais un bon gros bout de chemin, suivi par moment du Kharnardo.
Nous lions connaissance tout en arrivant au premier
ravitaillement dans le village de Saucliere. Nous seront accueillis dans ce
village tels des héros par tout les villageois et les familles venu encourager
leurs coureurs.
Le temps de faire le plein d’eau, de nous prendre en photo Magma
et moi et nous repartons toujours encouragé jusqu’à la sortie du village par un
public nombreux.
Rapidement ça recommence à monter. Ce sera une ascension de
15km environ jusqu’au Saint Guiral. Le jour est levé depuis peu, mais il y a
une couche épaisse de brouillard. Petit à petit celle-ci s’estompe nous
laissant apercevoir au col de la Guéritte un magnifique spectacle. En effet
nous avons percé les nuages et sommes complètement au dessus d’eux sous un ciel
bleu magnifique.
Arrêt photos obligatoire pour prendre ce paysage grandiose
de col, de monts, de plaines à perte de vue.
Puis il faut repartir d’un bon pied sur l’ascension du St
Guiral. Apres de jolies « single » ou il ne faut pas hésité à demandé
pardon pour dépasser, ou bien passer sur le coté dès que cela est permis,
j’arrive enfin tout la haut.
Je m’arrête pour m’étirer, manger une barre. Je suis rejoins
par une personne qui me reconnaît. On avait couru le Viaduc de Millau ou nous
avions fais connaissance.
Puis c’est Akhuna que je croise et enfin Benos qui arrive bon
pied bon œil.
Je repars dans la descente sur Dourbie ou nous attends le
premier ravitaillement solide.
Cette descente est technique mais surtout c’est la première
et il faut bien que les jambes s’adaptent.
Apres cette grande descente et une petite colline nous
rentrons dans le village de Dourbies.
Celui-ci est magnifique, toujours encouragé par de nombreux
spectateurs tout le long de la route qui passe dans le village. Pour nous c’est
énorme de se faire encourager par notre prénom (indiqué sur le dossard), et de
traverser un magnifique village qui sent bon l’autrefois.
Et que dire de cet escalier de pierre qui nous mènera sur le
parvis de l’église où se situe la salle des fêtes et le ravitaillement.
Un très beau ravitaillement d’ailleurs. Avec du fromage
(roquefort et gruyère), des fruits sec, du coca, du Perrier, de la soupe etc.
Je prendrai de tout, même un bout du sandwich au jambon que
Khanardo a fait et me propose gentiment. D’ailleurs c’est le même groupe qui se
suit. Magma, moi, Khanard et Benos.
Puis je repars à l’ascension de la crête du Suquet.
Encourager par un texto et un appel de Tess2002. Mon dieu que ça fait du bien
d’être encourager par tout ces gens et par nos proches (Tess, parents, amis).
Je suis un bon grimpeur, donc je repasse beaucoup de monde.
Je marche d’un bon pas, n’hésitant pas à me servir des grosses pierres comme de
grandes marches.
J’arrive enfin tout la haut, après avoir gravie un paysage
tout aussi magnifique mais differents des autres.
Puis la descente sur Trêves étant technique je décide de
ralentir un peu. Ce qui permet à Khanardo de me dépasser. Je m’accroche à lui
quelques instants jusqu’au moment ou il me lance un défis. Le défi de passer
devant afin de relancer la course. Ok Khanardo pas de pb. La descente c’est mon
thème de prédilection. Hop je dévale comme une fusée dans une descente bien
raide et technique. 5 minutes plus tard je me retrouve seul, plus personne derrière
moi. Mais il est ou ce satanée Canard ??
Khanardo et Corto
J’arrive au village de la Trêve sous les applaudissements du
public. Je me rends au ravitos, pour manger boire ma soupe et être rejoins par
Khanardo et Akhuna. Je décide de ne pas m’attarder, afin de continuer d’avoir
de l’avance sur Khanardo. Faisant par de mon intention de prendre un dernier
verre de coca, celui-ci en profite pour repartir pendant que j’ai le dos tourné
à chercher mon verre au stand.
Tant pis, je repars aussitôt pensant le rattraper sur
l’ascension de La Roquarie. Nous sommes au 45eme KM et là je flanche.
Impossible de courir, ou même de marcher vite. J’ai un gros passage à vide, et
c’est surtout les jambes qui refusent d’avancer. Je me résigne donc à marcher.
Le temps me parait long tout d’un coup. Je sais que je suis encore dans
l’objectif des 10h et que j’ai un peu d’avance, ce qui me réconforte mais tout
de même.
Moi en pleine solitude
J’attends le second souffle depuis un bon moment et plus de
5km, quand Akhuna me rattrape et m’encourage à repartir. Je repars en trottinant
comme je peux. Autour de moi, il y a d’autres dégâts aussi. Et puis c’est la
chute d’un coureur derrière moi. Le gars c’est étalé de tout son long. Sans
gravité apparemment. Nous le relevons et lui demandons si sa va, il nous répond
que oui.
Je repars en trottinant dans la descente de Saint Suplice,
mais vite arrêté dans ma progression par un bouchon humain. Deux coureurs plus
loin Akhuna m’explique que ça bouchonne loin devant. Mon tel sonne, c’est Khanardo
qui me demande ou je suis. Je lui explique, et il me dit qu’il est dans ce cas
là juste devant moi. En fait ça bouchonne à cause de passage de corde.
Akhuna pednant le bouchon
Comme je suis dans un « single » je ne peux pas dépasser
sans me mettre en danger ou mettre les coureurs en danger. Donc nous faisons
tous la queue en attendant que les plus peureux passent les cordes. On perdra
30 minutes avant d’avoir passer les cordes et de repartir dans la descente sur
Saint Supplice. L’avantage c’est que mes jambes se sont reposé et que je
retrouve aussitôt un second souffle.
Le reste de la descente sera super sympa, technique avec de très
belles choses à voir. Puis c’est la petite montée dans le village sous les
encouragements et les applaudissements des spectateurs.
Akhuna que j’ai dépassé pendant qu’il prenait une photo, je
l’attends un peu en faisant le plein de solide au ravito. Puis je repars
tranquillement en marchant afin de terminer, gruyère et fruit sec ainsi que
pain au roquefort.
Je croise Yves-Marie Quemener qui m’encourage et à qui je
lui demande de me prendre en photo ? Trop classe. Merci à toi.
Il reste 10km encore à parcourir. Il faut remonter sur le
plateau du Roc Nantais. Jusqu’à celui-ci, ce sera le jeu du chat et de la
souris avec quelques coureurs de mon niveau. C’est très agréable et cela permet
d’accrocher les wagons comme ont dit. D’ailleurs j’en accroche un qui est composé
de deux amis dont un est, en difficulté. Je progresserai un peu avec en
encourageant le plus faible, avant de poursuivre ma route.
Puis c’est un trailer qui a fait la Puma la veille et qui enchaîne
les templiers qui me propose de m’accrocher a lui. Je cours quelques Km avec
lui tout en discutant. Avant de le laisser s’éloigner pour cause d’arrêt pipi.
Pendant ma pause je me fais repasser devant, aussi quand je
repars c’est de plus belle, mais vraiment de plus belle. De plus nous sommes
dans la descente du roc Nantais. C’est donc quasiment en volant mais surtout en
donnant tout ce qu’il me reste que je dévale cette descente très technique.
Je sens derrière moi le même souffle et même rythme qui
s’est accroché à moi. 0 partir de ce moment nous ferons la course dans la
descente. A l’approche des plus lent, je demande pardon au loin en disant que
nous sommes deux. Rapidement ils se mettent sur le coté nous laissant passer
gentiment, je les remercie au passage en faisant bien attention de ne pas les gêner.
Puis arrivé à hauteur du muret mon suiveur me laisse
continué. Je continue dans mon envolé et retrouve celui qui a fait aussi la
Puma. Au passage je ralenti le pousse gentiment dans le dos et lui dis de ne
pas flancher.
A ce moment là une chose magique se produit. Il rassemble
toute son dernière énergie, et nous finiront les 500 derniers mètres ensemble,
à nous encourager dans la montée du centre ville après le pont, et à nous
prendre part la main dans les 100 derniers mètres pour franchir la ligne
d’arrivé ensemble et à toute vitesse. MERCI A TOI L AMI.
Je termine en 11h38 :45 heureux d’être allé jusqu’au
bout et avec des images et des émotions pleins la tête.
Je retrouve les kikous qui attendaient les autres kikous après
la ligne d’arrivée.
Je vais au ravito manger, boire, me mettre au chaud, et je
vais rapidement au dernier virage avec les autres kikous pour attendre afin d’encourager ceux qui
reste encore en course.
RTTH arrive enfin
Puis c’est le repas d’après course avec ou nous
décompresserons tranquillement autours d’une bouteille de vin étoilé
(véridique, merci le restaurateur lol).
Un repas sommaire mais une convivialité kikourou du
tonnerre.
Puis c’est le moment de se séparer et d’aller se coucher.
Le lundi ce sera le moment de plier la tente RTTH et moi et
de repartir sur Paris avec des couleurs plein la tête.
ALORS JE ME REPETE, MAIS MERCI POUR CE SUPERBE Week-end AUX
SPECTATEURS, ORGANISATEUR, BENEVOLE ET SURTOUT AUX KIKOUS PRESENTS
Que dire ? Belle course , beau récit , belles photos...<br />
Je ne peux que te féliciter , très sincèrement.<br />
Au plaisir d efaire ta connaissance , martinev
C
Corto
13/11/2007 11:37
J'ai rajouter sur la discussion la vidéo de FR3 Auvergne afin de vous faire une idée plus précise de la course.
P
patoche6
06/11/2007 23:04
Ca valait vraiment le coup d'attendre. Un vrai régal ce CR et des photos superbes. On en redemande. Bravo.
B
bipbip59
06/11/2007 17:31
Pas grand chose à ajouter.<br />
C'est toujours un plaisir de te lire en plus avec les photos, tu viens de m'offrir 10 bonnes minutes de rêves et ça n'a pas de prix. On a un peu attendu mais ça vallait vraiment le coup.<br />
J'ai la réponse à ma question : t'en as vraiment pris plein la tête